Communication publique, communication numérique, internet et réseaux sociaux, nouvelles technologies, management, marketing territorial, fonction publique, collectivités locales…

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5 posts frais par jour sur Facebook pour un maximum d'engagements

Écrit par Yann-Yves Biffe le .

La course au nombre de fans sur Facebook à peu près abandonnée, l’objectif ultime est devenu le taux d’engagement, c’est-à-dire générer le maximum d’interaction avec eux. Malheureusement, celui-ci connaît une baisse généralisée depuis le début de l’année. La faute à l’algorithme seulement ? Faut-il pour le contrer miser sur un grand nombre de posts ? Il faut surtout écrire à ses lecteurs ce qu’on leur a promis…

On vous avait dit que le nombre de fans sur votre page facebook ça ne comptait pas (mais c’est quand même mieux d’en avoir, des vrais). On vous avait dit que l’important, c’était l‘engagement. Alors vous avez porté votre attention sur les échanges avec les fans, sur leurs réactions, sur leurs partages. On vous avait prévenu, heureusement, qu’un bon taux d’engagement reste néanmoins très faible. Ca vous a rassuré, parce que d’emblée, vous ne pensiez pas qu’un chiffre de 1 % était une performance. Mais alors là, de savoir que l’engagement global a été divisé par 2 et plus au cours de l’année écoulée, ça aurait de quoi vous mettre le moral en berne si en plus vous rentriez de vacances pour retrouver le bureau et le temps gris.

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La data partout : changer les examens pour changer les études

Écrit par Yann-Yves Biffe le .

Avant les vacances, il faut mesurer si on a bien appris pendant l’année. Mais est-il encore pertinent de bien apprendre ? La grande crainte que les étudiants trouvent les réponses sur internet devrait être un objectif, pour mieux les former et les évaluer à exploiter les données.

Ca donne à voir se développer les examens à distance

Outre la coupe du monde de football, le bac et autres examens battent leur plein. Si cet examen n’a pas encore changé, d’autres ont dû évoluer par nécessité. Parfois, malheur est bon et les grèves des universités du printemps ont fait bouger les choses. Pas forcément dans le sens prévu par les grévistes, dont la revendication inconsciente ressemblait à l’envie de s’inscrire à leur tour dans les grandes luttes sociales menées par leurs aînés. On a ainsi pu voir des étudiants de Sciences Po demander la fin de la sélection, ce qui faisait cruellement penser à une amicale de bouchers défilant au coeur d’un cortège vegan.

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Intelligence artificielle : pourquoi des humains vont sauver leurs places dans les collectivités de demain

Écrit par Yann-Yves Biffe le .

Les progrès fulgurants de l’intelligence artificielle vont remettre en cause beaucoup de postes dans les collectivités, en particulier dans les services administratifs. Quelles sont les missions qui seront les moins menacées, quelles tâches peuvent continuer à être l’apanage du genre humain dans les décennies à venir ?

On a pu voir dans une précédente chronique que les progrès de l’intelligence artificielle sont tels que tous les postes vont être impactés dans l’avenir, et que certains seront même complètement remplacés.

La révolution dans le monde du travail est une constante avec des moments d’accélération et d’autres de « digestion » des nouvelles technologies. Ainsi, l’ordinateur a, depuis 50 ans, changé les pratiques des administrations, raréfiant progressivement le nombre de secrétaires qui ont depuis longtemps muté en assistantes, perdant au passage le langage steno-dactylo. Internet a encore changé la donne, réduisant le nombre et modifiant le rôle des chargés d’accueil mais faisant naître de nouveaux métiers tels les community managers. Aujourd’hui, ces derniers sont menacés, comme tant d’autres.

Alors, faut-il lutter contre un mouvement qui paraît inéluctable ? Aucun être humain, le plus génial soit-il, ne sera en mesure de concurrencer les puissances de calcul de l’intelligence artificielle. Mais l’intelligence humaine est tellement variée qu’elle peut s’appuyer sur bien d‘autres capacités qui donneront à ses détenteurs une bonne longueur d’avance pour encore quelques bonnes dizaines d’années (et après… on fera une nouvelle chronique à ce moment-là !).

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Intelligence artificielle : les métiers menacés dans les collectivités

Écrit par Yann-Yves Biffe le .

Chargés de com, chargés d’accueil, agents d’état-civil, comptables… Bientôt le pot de départ ? L’intelligence artificielle arrive et d’ici quelques années, elle va révolutionner beaucoup de métiers, y compris dans nos collectivités territoriales.

De tout temps, l’intelligence artificielle a fait l’objet des fantasmes les plus fous. Mais là, il y a pas mal d’indices qui viennent nous dire : c’est pour bientôt. D’une, un député République En Marche, Cédric Villani, a fait un rapport là-dessus à la demande du gouvernement. Deux : des voitures roulent sans chauffeur. Pas encore sans accident, mais le progrès est en marche. Donc les deux sont en marche et convergent, c’est qu’il se passe un truc.

Ainsi, selon les sources, des métiers commenceront à disparaître d’ici 2024, l’intelligence artificielle étant appelée à dépasser l’intelligence humaine sous 45 ans pour certains chercheurs.

Et pour nous, agents des collectivités territoriales souvent présentés comme à l’abri des bouleversements du monde, que peut changer l’émergence de l’intelligence artificielle ? Y aura-t-il un impact sur nos métiers ?

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La considération pour l'usager, base de la dématérialisation

Écrit par Yann-Yves Biffe le .

« De la considération. Non seulement cela ne coûte rien, mais ça économise beaucoup d’énergie. » Selon Thierry Tournebise, psychothérapeute, la base d’un accueil de qualité, c’est de porter de la considération à l’autre. Mais un usager peut-il ressentir cette considération à travers des démarches administratives en ligne ?

Jean Pisani-Ferry, le rapporteur du Grand Plan d'Investissement 2018-2022 remis le 25 septembre au Premier ministre, place clairement la dématérialisation comme une priorité. "Il faut repenser profondément et durablement les missions des acteurs publics, État, opérateurs, collectivités territoriales et organismes de sécurité sociale". L'objectif ? Transformer l'État grâce aux nouvelles technologies, à la fois pour simplifier la vie des citoyens et des entreprises qui se plaignent des fameuses lourdeurs de l'administration française, mais aussi pour "maîtriser durablement la dépense publique".

Dans la foulée, le 1er février, le gouvernement a annoncé que l’objectif était d’atteindre « 100 % des démarches administratives accessibles en ligne d'ici 2022, y compris par le mobile ».

Inatteignable ?